Je me suis très peu consacrée à mes études dernièrement. J'ai dû m'occuper de petits bugs techniques concernant mon admission : finir mon cours sur la bande dessinée que je faisais via la TÉLUQ, préciser l'orientation de mon projet d'essai, trouver une directrice avant mon inscription au prochain trimestre et faire le test du TECFÉE. Tout cela a détourné mon attention de mes lectures et de mes travaux. Et alors que je pensais que j'avais tout réglé, voilà que j'ai dû modifier mon projet d'essai et que je dois me trouver une co-directrice, ce qui est toujours en cours de réalisation. Résultat : mon inscription pour le prochain trimestre est toujours bloquée. Ah! Zlaaaten... Et c'est sans compter les émotions familiales qui sont vives en ce temps de l'année...
Loin de moi l'intention de me plaindre. Mais ce dernier mois m'a fait me poser des questions. Durant cette période, j'ai tout laissé tombé, parce qu'il m'était pénible, pratiquement impossible de faire quelque lecture ou quelque travail universitaire que ce soit. J'étais incapable de me concentrer sur mes textes. Quand j'essayais de lire, ça faisait BLA BLA BLA dans ma tête. J'ai délaissé mon blogue et je n'avais même pas le goût de visiter les vôtres. J'étais incapable de fonctionner.
Tout cela m'a inquiétée au point où je me suis questionnée sur mes capacités intellectuelles et cognitives. Sérieux! Ces petits problèmes ne pouvaient tout de même pas être la cause de ma torpeur. J'en suis même venue à me demander si je n'avais pas des troubles d'apprentissage, depuis l'adolescence, difficultés que j'aurais réussi à contrôler et à dissimuler, tant aux autres qu'à moi-même. Est-ce que je vous ai déjà dit que j'ai une légère propension à l'hypocondrie?
Tout cela m'a inquiétée au point où je me suis questionnée sur mes capacités intellectuelles et cognitives. Sérieux! Ces petits problèmes ne pouvaient tout de même pas être la cause de ma torpeur. J'en suis même venue à me demander si je n'avais pas des troubles d'apprentissage, depuis l'adolescence, difficultés que j'aurais réussi à contrôler et à dissimuler, tant aux autres qu'à moi-même. Est-ce que je vous ai déjà dit que j'ai une légère propension à l'hypocondrie?
Puis, en reprenant sur moi, j'ai compris que je n'ai pas de trouble d'apprentissage. Ou peut-être un tout ti peu, mais léger, genre un trouble d'apprentissageounet de rien du tout. Non. J'ai compris que je venais plutôt d'expérimenter l'effet des émotions négatives sur le processus d'apprentissage : bien qu'anodins, tous ces petits obstacles à franchir étaient autant de stress qui, additionnés, en ont créé un gros.
Le stress est un frein à l'apprentissage. Quand on a la tête ailleurs qu'en salle de classe, quand on est préoccupé par nos problèmes, on ne peut pas apprendre. Les émotions que l'on vit, surtout si elles sont négatives, ont préséance sur tout autre stimulus de la salle de classe. Résultat : l'envie et l'intérêt, deux puissants moteurs de l'apprentissage, n'y sont pas.
Pourquoi n'y ai-je pas pensé avant? J'aurais dû y penser, d'autant plus que ces fameuses émotions positives et négatives sont le coeur de mon projet d'essai.
Cordonnier mal chaussé, vous dites?
Le stress est un frein à l'apprentissage. Quand on a la tête ailleurs qu'en salle de classe, quand on est préoccupé par nos problèmes, on ne peut pas apprendre. Les émotions que l'on vit, surtout si elles sont négatives, ont préséance sur tout autre stimulus de la salle de classe. Résultat : l'envie et l'intérêt, deux puissants moteurs de l'apprentissage, n'y sont pas.
Pourquoi n'y ai-je pas pensé avant? J'aurais dû y penser, d'autant plus que ces fameuses émotions positives et négatives sont le coeur de mon projet d'essai.
Cordonnier mal chaussé, vous dites?
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